1ère Marketplace dédiée à l'art africain classique

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Notre approche historique de l’art classique africain

  • Provenance des oeuvres

Les œuvres sélectionnées pour être présentées sur Collecting African Art proviennent toutes du continent africain.


  • Contexte de création des oeuvres

Les oeuvres d’art africaines traditionnelles tirent leur singularité historique et universelle du fait d’avoir quasiment toutes été produites pour l’accomplissement de rituels.

Les rituels dans l’Afrique traditionnelle rythment la vie sociale, religieuse ou initiatique.

De la naissance au décès en passant par les mariages ou bien encore toutes les commémorations populaires et célébrations collectives.

Par ailleurs, l’exercice du pouvoir des sociétés secrètes (administratrices du groupe notamment pour les questions de justice ou d’initiations…) amène aussi la création et l’utilisation d’objets spécifiques.

Les artéfacts d’architecture, d’ornementation, éléments de mobilier, outils, armes ou autres objets utilitaires étant très minoritaires en nombre.


  • Datation des oeuvres

Compte tenu de l’impossibilité de conserver durablement le bois dans les climats africains, on peut considérer que plus de 90% des oeuvres d’art africaines présentes sur le marché ont été produites au cours du XXème siècle.

Contrairement à une idée couramment répandue, de nouvelles oeuvres traditionnelles africaines de grande qualité ont pu être produites dans certaines zones géographiques du continent africain tout au long du XXème siècle. La très large majorité des ethnies ayant poursuivi, en effet, à accomplir des rituels mettant en présence les objets aujourd’hui considérés comme étant des oeuvres d’Art. Ce particulièrement dans les zones où les traditions sont restées jusquà il y a peu très vivaces comme par exemple le Cameroun ou bien dans les zones restées elles, très reculées de tout contact avec le monde moderne comme certaines régions du Nigéria ou du Gabon.

Quand les rites et traditions ancestraux se sont perpétués, il est à noter néanmoins que l’on a pu constater une dégradation progressive de la qualité des pièces produites à mesure que les rituels étaient réalisés de façon simplifiée. Cette dégradation étant relative selon la région considérée et pouvant avoir été accélérée dans les zones très touristiques et connues les premières comme par exemple celle du territoire Dogon au Mali.

Comme partout dans le monde, la mondialisation a développé considérablement en Afrique les contacts des hommes avec leurs mondes extérieurs. L’adoption de nouveaux modes de vie de type occidentaux a donc conduit à l’abandon progressif des vieux rituels transmis de génération en génération. Dans le même temps, les artisans ou les ateliers de production ont perdu, dès lors, leurs savoir-faire et se sont montrés moins exigeant lors de la fabrication des pièces dites de “remplacement” pour ces rituels. Dès lors, pour chaque style ethnique, on peut parler de différentes générations de création avec pour les générations les plus récentes des pièces qui peuvent avoir un style plus “simplifié”. Beaucoup de collectionneurs notamment sur le continent américain ou les partisans des collections ethnologiques ne sont pas dérangées par les pièces plus récentes à condition toutefois qu’elles aient été utilisées dans le cadre de rituels ou qu’elles représentent une beauté artistique remarquable et unique.


  • Identification des ethnies

Il est relativement facile d’attribuer la plupart des œuvres à une ethnie ou à une région. Cependant, il peut parfois être difficile de localiser l’origine de certaines pièces. Dans ce type de cas, c’est l’expérience personnelle du collectionneur ou de l’expert qui peut permettre de se faire une “opinion” sur la pièce selon des critères rationnels et parfois aussi “intuitifs” lorsqu’on est familier de l’Art africain depuis de nombreuses années.

L’appartenance ethnique ou géographique peut parfois produire des surprises dans la création africaine.


  • Le marché de l’art africain classique aujourd’hui

Il existe encore bon nombre d’oeuvres en circulation sur le marché de l’art. C’est le moment d’acheter car celles-ci se raréfient et deviennent plus onéreuses. Néanmoins, un amateur débutant peut, grâce à la richesse et la diversité de cet abondant corpus d’oeuvres disponibles sur le marché, se constituer une collection de véritables objets d’art africain à des prix encore très raisonnables. Il lui appartiendra éventuellement au fil du temps de choisir ou pas, de faire évoluer sa collection vers les pièces les plus anciennes et donc les plus rares et les plus onéreuses.

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